ladirective Disha Ravi

dans son article du 20 février 2021, caitlin démontre très clairement ce que je savais depuis longtemps. l'une des illusions collectives les plus graves dans ses conséquences est la croyance que notre société occidentale est libre. que nous sommes toutes et tous libres de critiquer ceux qui dirigent ce monde. ce qui n'est pas le cas dans bien d'autres pays. certes, nous pouvons contester, manifester, publier des philippiques, mais cela est autorisé dans une certaine mesure par ces gens-là. du moment que nos colères restent des phénomènes d'influence mineurs, nous leur servons d'alibi: "vous voyez bien que vous avez le droit de contester, cela n'est pas possible dans le pays X, le pays Y, le pays Z ".

cette illusion de liberté est limitée par une ligne rouge que je, tu, nous, vous ne devons surtout pas franchir. et si nous franchissons cette ligne, c'est que notre action commence à devenir un phénomène majeur d'influence atteignant la masse critique comme la révolution de 1789, la commune de paris de 1871, la révolte de mai 1968, les gilets jaunes de 2019. elle entraine de leur part au mieux la calomnie contre les figures de proue de la contestation, au pire leur élimination physique sous forme d"accident". ou de suicide. ou d'accès de folie. suivant leur inspiration. il y a aussi le poison méthode kremlinoise préférée des Vladimirs.

celle qui illustre ce billet est Disha Ravi. je crains le pire pour elle. co-fondatrice de la branche indienne friday for future, mouvement écologique inspiré par la jeune greta Thunberg, elle s'est inscrite dans une démarche légale par la constitution d'un kit d'aide aux agriculteurs qui s'opposent à une réforme agraire parfaitement injuste :" Le gouvernement fait donc le pari de la libéralisation du secteur agricole, en en facilitant l’accès aux entreprises privées, et la présente comme une opportunité d’enrichissement pour les agriculteurs. Mais ceux-ci ne voient pas les choses du même œil. Ils craignent au contraire la disparition à terme du marché public au profit des grands groupes de l’agro-business qui se retrouveraient alors libres d’imposer leur loi sur les prix. (Inde: les paysans vent debout contre la libéralisation du secteur agricole - Vatican News)". et oui, le vatican s'y met et risque lui-aussi de franchir la ligne rouge!!! incroyable.

à qui profite ce crime contre les agriculteurs indiens? suivez mon regard vers la FNSEA et les entreprises de Wall Street et du CAC 40 de l'agro-industrie. mais ça, c'est une autre histoire.

le sujet de ce jour est que Modi et sa clique de criminels du Bharatiya Janata Partylui ont arbitrairement décidé que Disha Ravi devenait gênante et qu'il fallait la mettre hors course. c'est l'exemple typique de dirigeants qui sont en fait incapables de gérer correctement un pays, une région, une ville, une structure politico-sociale quelle qu'elle soit. narenda modi n'est pas le seul kakistocrate qui dirigent ce monde, loin de là!

ce vrai fléau de dirigeants incapables d'être des dirigeants dignes de ce terme est une des causes de notre destruction prévisible. je pourrai m'en moquer, n'ayant de descendance dont l'avenir est déjà des plus sombres. mais non, ces fous qui nous dirigent ne devraient pas diriger.

j'ai donc une proposition à faire pour que ce monde et TOUS ses habitants évitent l'anéantissement, entre d'autres : toute personne qui se présente à une élection, quelle qu'elle soit, doit présenter des garanties physique et psycholoqique solides pour prétendre au poste revendiqué. les modalités d'analyse seront déterminées par des congrès de spécialistes ad hoc. seule modalité que je pose comme indispensable, la capacité d'empathie de la ou du postulant doit être élevée.

cette proposition, je l'appelle la directive Disha Ravi, en l'honneur de cette courageuse jeune personne, et en espérant le mieux pour elle.