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jeanmarcperessobkowiak.over-blog.com

référentiel spirituel et sociétal, photographie, beauté, femmes

PARDON ?

 

Cet article, vous le devez à Caitlin Johnstone, écrivaine et journaliste indépendante d’Australie et qui décrypte l’actualité des USA et me la rend plus lisible. Le sujet du jour est le pardon, vertu cardinale s’il en est et dont la propriété la plus utile est de permettre que la vie en société soit possible.

Mais, car il y a un mais, et Caitlin le démontre clairement, le pardon n’a de sens véritable que si c’est une vertu cardinale partagée. Or, cela n’est pas souvent le cas. Citant un article d’un autre journaliste, Shaun King, elle raconte qu’un journaliste a posé une question choquante à une mère. Je cite ;

« King a raconté comment « avant que son fils, Philando, ait été enterré, le corps criblé de balles par un officier de police du Minnesota, « on » a demandé à Valérie Castile de retransmettre en direct sur CNN si elle avait pardonné à son tireur ». Ce qui est vraiment fou. Demander cela à quelqu’un dans une telle situation. Pourquoi le présentateur de presse pourrait-il invoquer le pardon alors qu’une horrible injustice vient d’être infligée et qu’aucune mesure de quelque nature que ce soit n’a été prise pour y remédier ? ».

Comme je l’écrivais plus haut, le pardon ne vaut que si c’est une vertu cardinale partagée. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que je ne peux pardonner qu’à celles et à ceux qui peuvent, si nécessaire, me pardonner. C’est l’application pratique du principe de réciprocité. Le pardon, comme toutes les vertus cardinales, n’a de réelle valeur sociale que si cette valeur sociale est partagée. C’est aussi simple que cela. Pourquoi d’ailleurs vouloir rendre compliqué ce qui est si simple ? Méfions-nous de ceux qui répondront à mon affirmation par un « ce n’est pas aussi simple que cela ». Car ce qu’ils disent est un terrible mensonge, c’est faux, les choses et la réciprocité par exemple sont et doivent rester simple dans un monde déjà trop complexe. Et comme le rappelle si justement Caitlin dans son article, les personnes, souvent les mêmes (vérifiez, vous verrez) qui disent « ce n’est pas aussi simple que cela », ces personnes donc qui exigent, pardon, demandent que nous pardonnions sont toujours des personnes qui sont incapables de pardonner.

Oui, ces kleptocrates qui nous dirigent exigent de nous que nous leur pardonnions. Par exemple, Bolloré emploie des jeunes dans les pays d’Afrique ou il a ses fameuses plantations d’arbres à huile de palme. Ces jeunes devraient être scolarisés. Mais ce n’est pas le cas, le néo-esclavagisme de la jeunesse africaine envers leurs employeurs extérieurs d’origine à l’Afrique, USA, Chine, Europe est une réalité. Bien que les faits ont été avérés par de vrais journalistes, la « justice » française a blanchi Bolloré, lui a «pardonné ». Moi, non. Je ne pardonne pas à M. Vincent Bolloré son néo-esclavagisme, avec il est vrai les bénédictions des républiques locales dirigées par des kleptocrates de la plus belle eau. Non, je ne lui pardonne pas et vous devriez en faire autant en évitant au maximum l’achat de produits contenant l’huile de palme. Et son justificatif d’aujourd’hui en Afrique prépare son justificatif de demain en France. Pensez-y sérieusement, cette hypothèse n’est pas aussi farfelue que vous pouvez le penser.

Par ailleurs, ce sont les mêmes qui sont incapables d’empathie, de solidarité, de fraternité, de dignité…. Dans le principe de réciprocité.

Alors, non, ça suffit, stop, je n’achète plus. Même avec leur fameux chantage à l’emploi. Ça prend plus, c’est bidon, faux, nul et menteur. Il ne faut pas avoir peur de faire changer les choses. Car si ces kleptocrates vous parlent de réformes, traduisez par plus de destruction de ce qui protègent les peuples de ceux qui dirigent. Nous pouvons parler de dictature, sérieusement. Regardez bien ce qui arrive à toutes celles et à tous ceux qui ouvrent leurs gueules, ces gens-là les éliminent d’une façon ou d’une autre.

Mais alors, je devrai avoir peur. Peur ? Pourquoi ? Mais oui, la peur doit nous accompagner, mais pour nous stimuler, pas pour nous paralyser. A l’image des résistants contre l’occupant nazi, nous devons avoir peur de ne rien faire et de laisser s’instaurer un mode de vie scandaleux au regard de notre dignité, nous devons avoir peur de ne pas être efficaces dans notre refus pour bien agir. Au fait, s’il m’arrive quelque accident ou maladie opportune, vous saurez pourquoi.

Alors, non, M. Yanez, Mme Castilo ne devra jamais vous pardonner, ni pardonner à ceux qui l’on blanchi et lui ont judiciairement (sauce américaine) pardonné. Non, lelandais, les parents de Maëlys ne doivent pas vous pardonner de leur avoir enlevé leur ange. Même si la « justice » française vous condamne justement. Car, vous Yanez, lelandais, je sais que vous êtes incapables de pardonner, ainsi que vos « complices ».

Un jour, quelqu’un a dit de tendre la joue gauche après la joue droite. Ce serait un certain jésus l’essénien. Voire. Je ne crois pas à cette fable. Pourquoi, me diriez-vous, remettrais-je en cause l’enseignement du Christ ? Le concept de christ m’est totalement étranger, déjà. Si jésus l’essénien avait été réellement l’entité supérieure que l’on veut nous vendre, il aurait su d’emblée que ne pas mettre par écrit son enseignement ne pouvait être qu’une source de manipulations infinies aux conséquences parfois tragiques, ce qui fut le cas. N’oublions pas qu’il savait l’importance de l’écrit puisqu’il a eu accès à l’enseignement essénien. Il savait donc. Il ne l’a pas fait parce qu’il était faillible. Se tromper à ce niveau de responsabilité, tout comme Socrate ou Gautama interpelle. J’dis ça, …

Aussi, l’enseignement que l’ « on » nous vend depuis 2000 ans me parait quelque peu sujet à caution. Alors, non, j’achète plus, je ne tendrai pas ma joue gauche à celui qui aura souffleté ma joue droite. Je ne la lui rendrai pas, m’abaisser au niveau de mon agresseur étant une grossière erreur. Je ne lui pardonnerai jamais. Ça, c’est sûr.

AVIS IMPORTANT       Caitlin m’a appris que beaucoup de médias indépendants du net ont constaté que les pages Facebook et Twitter qui servent de relais pour faire connaître leurs écrits et leurs sites, que ces pages relais ont été supprimées par ces deux entreprises sous le concept bizarre de comportement inauthentique. C’est nouveau, ça vient de sortir. Je vous avise donc par avance que si vous ne retrouvez plus ce texte par la suite, vous saurez pourquoi. Anastasie (cf. le canard enchaîné) est de retour, plus fringante que jamais et toujours aussi désireuse de couper les têtes qui dépassent.

 

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